Enfant d’Ajaccio, du quartier de Sainte Lucie, je n’ai jamais envisagé de quitter ma ville. J’ai choisi d’y travailler et d’y développer mes entreprises. Je suis un entrepreneur, un homme de terrain et je revendique une approche pragmatique de la politique. Ma principale satisfaction est d’avoir créé et pérennisé plus de 140 emplois.
J’aurais pu me satisfaire de cette réussite professionnelle. Dans ces conditions, vous pourriez vous interroger sur les raisons de ma candidature. La réponse s’impose d’elle-même et elle balaye tous les doutes : Nous ne pouvons céder à la passivité et à la facilité. Comment refuser d’être présents à un rendez-vous aussi important pour notre ville ?
Si je souhaite avec vous tous relever ce défi, c’est parce que j’ai la profonde conviction que notre ville Aiacciu, a plus que jamais besoin d’un sursaut, d’une réaction collective, sous peine de perdre à tout jamais sa spécificité et son âme.
Regardons autour de nous. Est-ce le développement que nous souhaitons ? Est-ce l’Ajaccio que nous désirons laisser à nos enfants ? Une ville dégradée et sale qui étouffe sous le béton des programmes immobiliers, une ville asphyxiée par une circulation automobile incontrôlée, sans parkings, sans moyens de transports collectifs modernes.
Une ville où l’on multiplie les droits à construire sans aucune contrepartie et sans aucune obligation d’aménagement pour les promoteurs, où les derniers espaces naturels sont menacés par la spéculation, où l’on rend constructibles les Espaces Stratégiques Agricoles (ESA), une ville où l’on peut faire adopter un PLU qui ne tient aucun compte de l’intérêt collectif.
Pouvons-nous nous satisfaire d’une ville dans laquelle le lien social se délite, la précarité s’installe, une ville dans laquelle les habitants des quartiers populaires vivent de plus en plus avec un sentiment d’isolement voire d’exclusion…Une ville qui perd peu à peu son identité ajaccienne et corse.
Alors, me direz-vous, les constats et les critiques sont faciles à formuler. Les défis plus ardus à relever.
Nous ne vendons pas du rêve. Nous sommes conscients que le chemin du redressement sera long et difficile. Mais nous abordons cette échéance avec une volonté inébranlable et un pragmatisme assumé.
Ce que nous proposons, c’est d’améliorer de manière concrète et mesurable la qualité de vie des Ajacciens.
Par des mesures immédiates et à court terme :
Par des opérations structurantes :
L’ensemble de ces projets ne pourra être mené qu’en concertation et en synergie avec la collectivité de Corse. Tant il est vrai que le développement d’Aiacciu ne peut se concevoir que dans le cadre global du développement de la Corse.
La tâche est, bien entendu immense et elle va commencer par une bataille électorale d’autant plus dure que nous aurons en face de nous un système rodé qui n’hésite pas à employer tous les moyens. Pourtant loin de nous décourager ce défi nous galvanise.
Fort du soutien indéfectible de tous ceux qui ont conçu et élaboré la liste de rassemblement que j’ai l’honneur de conduire, fort de la richesse de l’ensemble de ses composantes qui allie compétences et convictions : militants de Femu a Corsica, de Europe Ecologie les Verts, personnalités de la gauche progressiste, de la droite libérale et sociale, ou tout simplement de la société civile, tous réunis autour des valeurs de transparence, d’éthique et de démocratie qui forment le socle fondateur de notre démarche, je suis certain que nous pouvons atteindre notre objectif.
Chacun de vous peut y participer en nous apportant son soutien et son vote le 15 mars prochain.
Ensemble nous sommes en mesure de gagner et de construire un avenir pour notre ville où chaque Ajaccienne et chaque Ajaccien trouvera sa place dans le cadre d’un projet commun.
Tutti inseme avemu da ridà à Aiacciu u so spiritu, a so anima, u so fiatu.
Allora hè più che tempu : tutti pà Aiacciu, Aiacciu pà tutti !